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Sous les couvertures
6 décembre 2008

Pourquoi tant de haine ?

A la suite d'une mauvaise estimation de mon temps de lecture je me suis trouvée en week-end, loin de la maison et de ma PAL, sans rien à lire... Heureusement, en ces cas désespérés je sais que je peux compter sur ma belle-soeur  préférée elle m'a donc proposé de lire  :

untitled

Guillaume Musso
Parce que je t'aime
XO

J'étais dévorée de curiosité à l'idée de lire pour la première fois un livre d'un auteur qui déchaîne tant de passions.
Ah lire un poète maudit contemporain...

J'ai du mal à comprendre ceux qui le trouvent génial.
Les personnages sont assez inexistants et mûs par des motivations pour le moins obscures (au début du livre le héros devenu SDF à cause du chagrin reprend contact de manière très rocambolesque avec son ex-femme grâce à une coïncidence énorme, et si ce n'en est pas une on se demande pourquoi il a souhaité revenir pour s'éclipser deux pages après...). Les fils de l'intrigue ressemblent plus à des poteaux télégraphiques qu'à des fils de nylon...

Mais enfin je suis allée au bout de ma lecture.
Je ne comprends d'aillleurs pas ceux qui le décrient.
Lire un Guillaume Musso est du même niveau que lire un Mary Higgins Clark... Ni meilleur ni pire.  Je ne vois pas pourquoi elle est considérée comme une reine du crime alors que ses personnages se ressemblent tous et qu'elle a le même sens de la vraisemblance que Musso alors que lui est relégué au rang d'écrivain de gare (enfin d'aéroport serait plus juste).
Lire est un plaisir et chacun le prend où bon lui semble et avec qui bon lui semble n'en déplaise aux critiques qui ne voudraient nous faire lire que de la littérature, regarder Arte et aller au musée tous les week-ends !! Oui parfois il fait bon avoir des lectures légères et regarder des divertissements idiots.

Ce qui m'a le plus énervée et gênée dans ma lecture, ce qui aurait pu me pousser à abandonner ce livre si j'avais eu autre chose à lire c'est sa volonté de situer son intrigue aux Etats-Unis. Son histoire aurait tout aussi bien pu se dérouler entre Paris et Marseille ou Layla disparaître à La Part Dieu...
Surtout que New-YorkNew-York n'est que citée mais jamais cette ville n'a une quelconque importance, on ne ressent pas son athmosphère. C'est un clin d'oeil artificiel marquant une volonté de dépaysement un peu cheap.
Heureusement que Vargas ne fait pas déambuler Adamsberg à Chicago !! Heureusement que des auteurs étrangers choisissent de nous faire voyager dans leur pays au lieu de plaquer leurs intrigues dans des décors américains insipides... Si je veux découvrir les Etats-Unis ce n'est pas en lisant du Guillaume Musso.

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Commentaires
C
@ tous : merci de votr compréhension... Je ne sais pas si je retenterai l'expérience Musso, surtout si tous ses livres sont de la même veine.<br /> Il me reste Marc Lévy à découvrir...<br /> En attendant je vais rester dans de la chick-litt qui correspond mieux à mes envies de légèreté du moment et ne se prend pas la tête.
K
Moi ce qui m'a le plus énervée dans ce livre, c'est le fait que, dès le début, on fait sentir qu'il y a "un grand mystère", une fin totalement imprévisible, bouleversante. Tout le livre tient sur cette tension, sur la promesse qu'à la fin, tout va s'expliquer. Alors qu'en fait, la fin n'est pas du tout crédible.<br /> Je me suis sentie quasi "arnaquée" en terminant ce livre.
F
Je ne connais cet écrivain mais je suis d'accord avec toi sur deux points.<br /> - Ces auteurs qui situent leurs romans aux États-Unis juste par un effet de mode alors que cela ne s'impose pas, sont particulièrement agaçants.<br /> - Il est bon, parfois, de se délasser avec des romans "de gare" et on peut même avoir de très bonnes surprises à la lecture de ceux-ci.
I
Je n'ai lu qu'un Mary Higgins Clark dans ma vie et j'avais trouvé l'assassin au bout de 20 pages, ce qui est un record absolu pour moi. Du coup, la comparaison n'est pas très en faveur de Musso. Mais je suis très curieuse donc j'en lirai un un jour. Peut-être pas tout de suite. Ca doit faire plus "chic" de disparaître à New York qu'à La Part Dieu ou alors l'auteur ne sait pas comment ça s'écrit car moi-même j'ai eu un doute alors que New York, tout le monde sait :-)
K
Dommage que j'aie peu de temps et trop à lire; cela vaudrait le coup d'essayer !Ou alors comme toi et Karine, il faut être bloqué sans rien à lire...
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