Filiation ...
Il y a le livre qu'on aimerait lire et celui qu'on a entre les mains :
J'avais choisi ce roman en espérant y trouver une histoire d'amour torturée et romanesque. Je me suis retrouvée prisonnière d'un huis-clos filial parfois lourd.
1946, Paris, Marion grandit auprès de Fanny, au fil du temps elle apprend à identifier le caractère fantasque de sa mère et à poser les mots de maniaco-dépression sur ses souvenirs.
Je voulais lire l'histoire scandaleuse de Fanny. Or c'est surtout l'histoire de Marion que nous découvrons. Fanny, ses émotions, ses convictions restent au second plan. Sa folie et comment cela affecte Marion, deviennent vite le pivot central de l'histoire. J'ai d'ailleurs trouvé que la folie de Fanny était une manière commode d'éviter d'approfondir son personnages et ses relations avec les autres. L'allemand reste l'allemand, une vaqgue silhouette vite évacuée. J'ai eu le regret de cette histoire et cela m'a empêché d'apprécier ce roman pourtant salué sur la blogosphère.