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Sous les couvertures
15 mars 2015

Rouge Sam...bre

Un peu au hasard, je suis tombée sur l'une des trilogies de La Guerre des Sambre, Werner et Charlotte. Je pensais que chaque trilogie pouvait se lire indépendemment. 

La guerre des SambreLa trilogie s'ouvre sur des pages incluant les albums dans un contexte plus vaste. Alors que je pensais arriver en début de série, je me suis rendue compte de mon arrivée dans un préquel. Néanmoins, la situation est compréhensible makgré quelques détails qui restent obscurs. 

Je suis malgré tout entrée facilement dans le scénario. Nous voilà transporté en Autriche, auprès de Marie-Antoinette, pas encore reine de France même si son entourage l'y prépare activement. Elle a pour amie Charlotte, fille de l'acteur qui lui enseigne la langue de Molière. Cet homme effacé a pour épouse la belle et redoutable Jeanne-Sophie. Très vite, c'est elle qui s'impose comme le personnage principal de la série. Machiavélique, torturée, elle manipule son entourage pour arriver à ses fins. Sa froideur et son cynisme peinent à dissimuler un passé douloureux. Son but est de parvenir à reconquérir sa place à la cour de France et pour cela elle dispose d'un atout maître sa fille, Charlotte, qui lui resemble beaucoup. Alors quand Charlotte rencontre le jeune orphelin désargenté Werner et que son coeur chavire, Jeanne-Sophie mettra tout en oeuvre pour détourner les amoureux l'un de l'autre. 
La trilogie monte crescendo dans l'horreur et les jeunes amoureux seront la proie de complots et d'intérêtsparfois obscurs. Certains faits sont suggérés, le dénouement m'a semblé un peu bâclé et rapide. Néanmoins le cliffhanger final a suscité ma curiosité. 
J'ai aussi eu du mal à créer un lien avec les personnages. Jeanne-Sophie a peiné à m'émouvoir, Werner m'a semblé bien falot et Charlotte quasi inconsistante, passant de la révolte à la soumission en l'espace de deux pages, sans beaucoup d'états d'âmes. 

Si le scénario m'a parfois laissée dubitative, le graphisme m'a séduit. Les couvertures en sont représentatives : peu de couleurs, un sépia teinté de rouge sang. Les cadrages sont audacieux, le trait évoque les amants maudits et le romantisme. 

Malgré tout, une légère déception. J'ai eu du mal à adhérer au projet de l'auteur. Il est vrai qu'en découvrant son projet par la fin j'ai peu de chance d'en saisir toutes les subtilités. 

 

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Commentaires
C
Peut-être mais j'ai eu tant de mal à m'attacher aux personnages que ce ne sera pas une priorité.
A
Tu vas donc les relire en commençant par le début ?
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